Dracula, un homme qui vient de loin (épistolaire)

Voici en avant-première pour vous, ma nouvelle epistolaire adressée à dracula. Je ne met que le début pour le moment.

J'espère que vous trouverez des faiblesses et des tournures de phrases à revoir

Bonne lecture




Cher comte Dracula,

J’ose enfin vous écrire après tant d’année de mutisme et de peur. Croyez-moi que je prends tout mon courage pour le faire. J’ai pris connaissance de votre personne il y a si longtemps mon cher Dracula. Les années sont passées lentement depuis ce jour. Je n’avais qu’une envie, vous connaître davantage, pouvoir vous approcher et vous toucher du bout des doigts. Mais l’oserais-je ? J’en doute. Vous êtes à mes yeux comme un songe impalpable, comme un doux rêve que jamais je ne pourrais atteindre. Aux yeux des villageois, je suis folle d’espérer un jour vous rencontrer. L’amour que je vous porte est-il raisonnable ? Non, je le sais bien. Mais comment arriverais-je à lutter contre mes sentiments à votre égard ? Vous n’êtes pas humain, je le sais bien. Vous vous nourrissez de notre sang afin de survivre mais, est-ce une raison suffisante pour vous haïr ?

La première fois qu’on m’a parlé de vous, je n’étais alors qu’une enfant. Mon père vous méprisait. Il ne cessait de nous conter vos meurtres et vos actions plus que surprenantes. On ne faisait que prononcer votre nom dans mon petit village. Et cela a eu pour effet d’aiguiser ma curiosité. J’ai réussi à me procurer les journaux de l’époque qui narraient les nouvelles victimes que vous aviez faites. Avidement, j’ai fait en sorte de tout savoir sur votre personne. Vous étiez alors un comte craint de tous et pourtant, certains gardaient dans leurs yeux une lueur d’admiration à votre appellation. Les jeunes femmes ne cessaient de s’extasier sur votre grâce et votre beauté tandis que les hommes vous jalousaient. Voilà dans quelle atmosphère j’ai grandi. Comment dès lors ignorer votre existence ?

C’est à l’âge de vingt ans que j’ai rencontré l’une de vos victimes. Elle était venue afin de se nourrir de mon sang. Comme elle était belle sous cette pleine lune ! J’aurais alors tout donné pour qu’elle me fasse rejoindre vos rangs. Mais quand elle a découvert l’admiration que je portais à sa beauté, elle s’est jetée dans mes bras en pleurant, me racontant la souffrance qu’elle éprouvait à être un vampire. Qu’aurais-je du faire ? Je ne le sais pas. Je n’ai écouté que ma conscience et je l’ai réconforté du mieux que je le pus. Quelle situation absurde ! Moi, une humaine consolant un être assoiffé de sang ! Elle resta une heure dans mes bras. Elle m’expliqua en détail votre rencontre et oh que je l’enviais ! J’en appris plus qu’en dix ans sur vous grâce à elle et je voulus la remercier en la laissant se nourrir de mon sang. Hélas elle n’eut pas le temps que mon père et d’autres hommes entrèrent dans ma chambre pour la tuer. Le dernier regard qu’elle me porta était paisible. Elle venait d’être libérée. Mon père s’assura que je n’avais pas été mordu et fut soulagé de constater que non. Je me souviens lui avoir alors assuré qu’être gratifiée d’une morsure était un cadeau à mes yeux, mais la gifle que je reçus me révéla son opinion. Croyez-moi, je me souviens encore de la colère qui passa dans ses yeux un bref instant.

Mes parents soucieux de mon bien-être m’envoyèrent alors dans un couvent, profitant de ma pureté et de mon célibat. Mais la véritable raison était qu’ils craignaient que je ne devienne comme vous. Je n’ai jamais été aussi mal que dans cet endroit sombre et entourée de femmes toutes plus pures les unes que les autres. Elles ne cessaient de prôner un Dieu, à mes yeux, inexistant. Moi qui ne rêvais que de vous, j’étais forcé de m’offrir toute entière à cette religion au quelle je ne croyais pas. Je passerai sur ces cinq années qui n’ont à mes yeux rien de bien intéressant pour vous.

Ca y est, après avoir lu, je donne enfin un petit avis...

Alors, question tournure de phrase, je dirai que sont à revoir :

"J’ai pris connaissance de votre personne il y a si longtemps mon cher Dracula" (Pas certaine que "prendre connaissance" se dise).

"Croyez-moi que je prends tout mon courage pour le faire" (Le moi est de trop, je pense, ou alors enlever le "que" et mettre une virgule.)

" Hélas elle n’eut pas le temps que mon père et d’autres hommes" (Elle n'en eut pas le temps, que déjà...)

Sinon, il doit y avoir quelques fautes d'accord (les terminaisons féminines) dans le texte, mais rien de très gros, que tu peux voir en relisant.

Pour l'avis, j'aime déjà bien^^ Certes, je suis gagnée à la cause des vampires depuis des années, mais ton texte est agréable à lire, fluide et simple. Donc je ne peux que t'encourager pour la suite (sauf si tu l'as déjà écrite.)

oui la nouvelle est finie depuis deux jours. J'attend encore trois jours max et je la réécris

Merci pour tes avis